Approche insolite de lieux méconnus et d'œuvres d'artistes plasticiens
LES ARTISTES
DU FESTIVAL 2024
MATHILDE CHASSAIGNE
Le travail de Mathilde se veut résolument organique et vivant. A travers ses performances, le corps humain dialogue et joue avec des sculptures en plâtre et tissu, créant ainsi une chorégraphie entre le mobile et l’immobile dans un espace et un temps donnés. Ce temps qui est celui de la durée de la performance se révèle aussi être celui nécessaire à la préparation de celle-ci.
CLARISSEÂ DELAHAYE.
Depuis mon plus jeune âge j’ai su que le dessin et les arts plastiques étaient mes disciplines de prédilection, ainsi, tout au long de ma vie je n’ai cessé d’exprimer ce côté créatif, si prenant et vital dans ma vie, que se soit par le biais de projets personnels ou professionnels.
"Que tu sois marcheur, pèlerin, promeneur, prends le temps, profite de l’instant.» Dans un cadre inspirant où règne la sérénité, la peinture nous invite à profiter de l’instant par le biais de la contemplation, de la méditation et de l’écoute afin d’éveiller en nous la joie.
CLAIRE DUMONTEIL
« L’échappée »Â
La Maison Quarrée est un lieu contradictoire : cage d’escalier monumentale et ouverte / cachot, prison, grille, graffiti de prisonniers comme symboles d’enfermement. Ces caractéristiques ont provoqué le choix de ma thématique : l’échappée.Â
Les espaces investis sont le reflet de mes questionnements : la notion de Pouvoir, de domination mais aussi du pouvoir REVER.
CÉCILIA MORENO RUIZ
Mundus Novus
Dans ma pratique artistique, je me concentre sur des réflexions liées à mon identité, à la mémoire, au territoire et à la géographie singulière de ma ville natale au sud du Mexique. J’ai réalisé une série de tableaux ainsi qu’une installation en textile, lesquels ont vocation à explorer la terre comme un élément universel et fertile, où les végétaux servent de lien entre deux territoires qui me sont familiers, la France et le Mexique.
Le fil conducteur de mon travail est la terre en tant qu’élément solide, où poussent les végétaux.
ELODIE LEFEVRE
Lava anima.
En latin, Anima, à la racine du mot animal, se traduit par le souffle, l’âme.
Lava anima fait une effraction silencieuse et se dresse dans l'église Saint-Ange dont la restauration s'achève à peine. Sa forme suggère un animal dont la matière, « comme en train de se faire », est constituée d’argiles, a l’apparence de laves à peine refroidies, iridescentes de cristaux de cuivres.
Son apparence lui confère une puissance d’évocation des mystères de la terre où tout peut se défaire pour surgir de nouveau, libre de son pouvoir être.
PERRINE FOREST
Artiste plasticienne, cinéaste et compositrice, Perrine Forest s’intéresse à identifier ce qui persiste des mythes anciens.
Comment les symboles qu’ils arboraient ont été redigérés et se diluent dans nos cultures, continuant d’influencer notre manière d’être des êtres sociaux, tributaires des manipulations successives des époques et de leur retraduction politiques A l’intérieur de ces systèmes contraints, elle cherche des failles où se glissent l’extase et l’empathie.